Les travaux des parlementaires des 11 pays membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs se sont ouverts ce lundi 26 févier au palais du peuple, à Kinshasa. Ouverture marquée par le discours du chef de l’Etat congolais Joseph Kabila, rapporte radiookapi.net
« Nous en sommes au stade où la guerre ouverte entre les Etats a pris fin et le dialogue s’est imposé comme moyen de résolution des conflits », a déclaré le président Joseph Kabila à l’ouverture des travaux. Pour ce faire, les Etats ne peuvent assurer la stabilité de la sous-région, c’est-à-dire le caractère de la paix et de la stabilité, que s’ils réussissent à s’engager résolument dans l’étape suivante, celle du développement. Pour le président Kabila, cela ne peut être possible qu’en favorisant et en soutenant des projets d’intérêt commun, facilitateurs d’intégration économique régionale. « C’est de cette manière que nous tisserons des relations de solidarité nouvelle entre nos Etats et renforcerons davantage les liens entre nos populations », a indiqué le président congolais.
Pour sa part, Sylvestre Ntibantunganya, ancien président burundais devenu sénateur, a indiqué que « la signature d’un pacte de stabilité, l’instauration de la démocratie et de la bonne gouvernance ne suffit pas encore pour assurer la paix dans les pays des Grands Lacs » Pour assurer la paix dans les Grands Lacs, il faut instaurer un système de développement économique et social juste, a-t-il ajouté.
C’est pendant trois jours les participants à cette réunion examineront le pacte de sécurité, de stabilité de développement, signé par leurs Chefs d’Etat au Kenya, le 15 décembre 2006.
Les différents discours prononcés à cet effet ont souligné la nécessité de ratifier ce pacte. Ceci pour permettre le développement de la région des grands lacs.