Le rapporteur de cette institution annonce que ces dossiers sont désormais versés à la session ordinaire du mois de mars prochain. Et pour cause, les commissions parlementaires chargées de les examiner n’ont pas déposé leurs rapports au bureau de l’Assemblée nationale pendant la session extraordinaire, a indiqué Grégroire Katende à radiookapi.net
Par conséquent, les députés invalidés par la Cour suprême de justice continuent à siéger à la chambre basse du parlement. Pour M. Katende, des flottements ont été constatés au sein de commissions au point que l’on est arrivé à la fin obligatoire de la session ordinaire. Toutefois, la procédure d’invalidation et de validation est en cours : «Nous sommes en pleine modalité d’exécution… Il y a des procédures parlementaires pour valider ou invalider. C’est ce que nous sommes en train de suivre pour justement pour habiller cette décision de la Cour suprême que nous devons appliquer impérativement », a-t-il indiqué.
La CEI, pour sa part, dit attendre la fin de l’examen des recours des députés par la Cour suprême de justice avant de refaire les élections dans les circonscriptions de Mweka au Kasaï-Occidental et Befale à l’Equateur.
Pour rappel, la Haute cour avait annulé les élections dans ces deux localités. Le deuxième vice- président de la CEI évoque les événements de novembre (Ndlr : incendie de la Cour suprême) à la base du retard enregistré dans l’examen desdits recours : « … Nous ne pouvons pas aller refaire les élections à Mweka et à Befale au moment où le dernier coup de sifflet n’est pas donné par la Cour suprême de justice. Nos équipes ont déjà fait des missions exploratoires à Mweka et nous croyons que c’est facile de le faire parce que toutes les listes sont là et les bureaux sont connus»
