La sonnette d’alarme est tirée par un homme politique. Selon Albert Lukolembe, président du parti M17, dans cette contrée, une personne peut détenir une ou deux armes de guerre, rapporte radiookapi.net
La même source dit avoir rencontrée personnellement une centaine de personnes dans cette localité. Toutes portaient sur elles des armes de guerre. Et ces personnes étaient toutes des anciens membres de l’Afaba, une milice d’autodéfense populaire de Balanga. La situation serait plus grave encore dans les villages de Balanga et de Bambote où aucune présence militaire ni policière.
La Conader Maniema dit être au courant de la circulation des armes à Kailo. L’un de ses responsables indique qu’actuellement ils attendent la relance du programme de désarmement qui est actuellement suspendu. Cette relance sera effective après les négociations entre le gouvernement et les bailleurs des fonds, a précisé la source. Dans l’entre-temps, OXON NOVIB, une ONG hollandaise qui ramassait des armes dans certains villages en val du fleuve, elle aussi, négocie son budget pour l’exercice 2007.