Les éléments commis à la garde de l’ancien vice-président de la République Jean-Pierre Bemba Gombo se disent appartenir à part entière à l’armée nationale. Abordés ce jeudi par radiookapi.net, ces militaires plaident pour le respect strict de l’accord conclu entre les deux candidats au 2e tour de la présidentielle. C’est le seul gage de sécurité pour eux, ont-ils confié.
« Tout accord conclu à l’issue d’un conflit armé est coulé sous forme de loi », a dit un officier de la garde de l’ancien vice-président Jean-Pierre Bemba. Pour lui, l’armée est composée d’officiers compétents et connaissant la loi et le règlement militaire. Aucun accord ne peut être foulé au pied pour des raisons politiques. D’où il importe pour tous les militaires de soutenir les accords, seul gage pour leur sécurité, a-t-il souligné.
Concernant l’ultimatum de l’état-major des FARDC, cet officier pense que les militaires de la RDC appartiennent tous à une seule armée régulière. Par conséquent, ils ne peuvent pas s’opposer à un ordre de la hiérarchie. Toutefois, a-t-il poursuivi, les accords conclus entre le MLC et l’AMP avant le second tour de l’élection présidentielle doivent aboutir. Cela pourrait couvrir les militaires partout ils seraient déployés.
Par ailleurs, cet officier pense que le chef d’état-major général n’est pas un exécutant. C’est un officier général qui doit prendre ses décisions de manière responsable. Qu’il ne soit pas l’objet d’une cabale quelconque, a-t-il souhaité.
Il faut enfin noter que c’est ce jeudi 15 mars qu’expire l’ultimatum du chef d’état-major des FARDC pour le retrait des éléments commis à la garde des ex-vice-présidents de la République et des autres dignitaires de la transition.
