Ces Maï-Maï l’ont affirmé mardi au cours de la mission conjointe de la Monuc/Uvira et la Conader, à l’extrême sud du territoire de Fizi. La réinsertion, les allocations mensuelles et le processus de démobilisation et désarmement, tels sont les sujets débattus au cours de cette rencontre, rapporte radiookapi.net
Il s’agit de plusieurs centaines d’ex-combattants de la 115e et la 118e brigades à Fizi, Lulimba et Misisi. Ils veulent rejoindre le processus de désarmement et démobilisation.
Selon certains d’entre eux, ils ont été sensibilisés par les démobilisés qui bénéficient déjà de kits de sortie, des filets de sécurité et des allocations mensuelles de la Conader. Ils ont déclaré que plusieurs auto-démobilisés détiennent encore leurs armes et voudraient être informés sur le processus de désarmement avant de rejoindre le processus comme les autres démobilisés.
Selon la Conader, ces ex-combattants auto-démobilisés devront se regrouper et contacter la Conader. Celle-ci devra les orienter soit vers la Structure Militaire Intégrée (SMI), soit vers la Monuc ou la 10e région militaire pour le désarmement.
Parmi les actions qui ont stimulé les ex-combattants auto-démobilisés, c’est entre autre certaines initiatives prises par des démobilisés après avoir bénéficié de leur filet de sécurité.
A Fizi-centre par exemple, une association créée par les démobilisés ex-combattants de la 118e brigade s’occupe de l’agriculture. Une seule difficulté, selon les membres de cette association, l’insuffisance de semences et d’outils aratoires. L’assistant en charge de la réinsertion à la Conader a promis de plaider pour eux auprès de la FAO, à condition qu’ils intègrent des non combattants qui faciliteront leur réinsertion dans les communautés locales.
