« La première chose à faire est de ne pas toucher ce que l’on trouve ». C’est en ces termes que le Centre de coordination anti-mines appelle la population kinoise à plus de prudence. Car, les engins non explosés à la suite des affrontements dans la capitale, présente un danger réel, rapporte radiookapi.net
L’officier Marceau chargé d’opération du Centre de coordination de lutte anti-mines en RDC indique que son institution a reçu des appels précis à travers la ville. Mais elle n’a pas encore fait le tour. Néanmoins, poursuit-il, les experts du centre se sont rendus à la Biac (Banque internationale pour l’Afrique) à la demande du directeur de cette Banque. Rien de particulier n’a été constaté sur place. Par contre, au bureau de l’Unicef situé dans le même immeuble, deux munitions non explosées ont été trouvées. Dans l’ambassade de Belgique, les experts ont enlevé certaines munitions. Du côté de l’embarcadère présidentiel, il existe un danger potentiel représenté par une roquette non explosée.
Ainsi, le Centre conseille les Kinois de ne pas toucher ce qu’ils trouvent. Par conséquent, toute munition non explosée ne doit pas être déplacée. Il faut dans tous les cas demander l’intervention de l’état-major de la Monuc qui pourra régler le problème, a indiqué M. Marceau.