Kinshasa : les activités ont repris, mais...

Ce lundi, les grandes artères de la capitale étaient à nouveau fréquentées par des véhicules, même si la circulation n’était pas dense comme d’ordinaire. A la cité, les écoles ont fonctionné normalement, ce qui n’a pas été le cas pour le centre-ville où, les établissements situés dans le périmètre où les combats ont eu lieu, ont préféré attendre encore, rapporte radiookapi.net

C’était le cas notamment du collège Boboto et du Lycée Bosangani. Les responsables de ces deux écoles ont renvoyé leurs élèves. Les enseignants étaient au rendez-vous, mais ils se sont contentés à commenter dans la cour, les événements de la semaine dernière, ou à donner des témoignages. Au collège Boboto, des traces de sang ont été observées dans certaines salles de classe, et ça et là dans la cour, traînaient encore des douilles de munitions.

Plus loin vers le nord du centre ville, les magasins pillés, notamment ceux situés aux alentours de l’hôtel Memling, n’ont pas non plus ouvert leurs portes. Employés et patrons évaluaient plutôt les dégâts subis, ou passaient le coup de balai pour se débarrasser des ordures créés par la casse. A la Biac (Banque internationale africaine du Congo), touchée par un mortier, un service minimum a néanmoins été organisé.

Mais, ça et là, le traumatisme des événements des 22 et 23 mars était encore visible sur le visage des Kinois rencontrés ce lundi.