Antoine Ghonda : « La sécurité de la population et la garantie de la Constitution ne doivent pas être sujets de négociation»

L’ancien ambassadeur itinérant du chef de l’Etat et député de l’AMP a ainsi réagit à la déclaration des Ambassadeurs des pays membres de l’Union Européenne. Cette déclaration condamnait le recours aux armes alors que les négociations étaient en cours entre le gouvernement congolais et Jean-Pierre bemba, rapporte radiookapi.net

Pour l’honorable Ghonda, l’ex vice président Jean-Pierre bemba a boycotté la Constitution en refusant le retrait de sa garde personnelle. « Le président de la République, le gouvernement d’ailleurs, a présenté un communiqué d’excuse vis-à-vis des chancelleries qui ont subi des dégâts par rapport à ces évènements malheureux que l’on déplore. On leur a expliqué en fait que le gouvernement était très touché par ce qui s’est passé. Mais on ne pouvait pas accepter, dans une ville, qu’il puisse avoir une milice qui s’oppose à une armée, en exposant inutilement la vie de la population. Quand on parle d’une force disproportionnée, alors on aimerait savoir ce qu’est une force disproportionnée, par rapport à quel nombre ? On ne voulait quand même pas qu’on continue à parler de négociation quand vous avez en face de vous une milice qui est droguée, qui est habillée en tenue traditionnelle, qui est entrain de tirer sur tout ce qui bouge en commençant par tout ce qui représente l’ordre. Alors, face à un individu qui décide qu’il avait le droit d’utiliser des moyens extra constitutionnels, une personne qui estime qu’il est au dessus de la loi, on ne peut pas parler d’opposition. Là, c’est un cas individuel ».