parade police
Le Groupe Mobile d’Intervention (GMI) opérant au Nord et au Sud-Ubangi vient d’être dissout. Cette mesure exceptionnelle de l’Inspection provinciale de la police nationale/Equateur fait suite à plusieurs plaintes de la population contre cette unité de la police. Ces éléments venus du Nord et Sud-Kivu en octobre dernier pour sécuriser les élections à l’Equateur tracassent et torturent même la population, rapporte radiookapi.net
La décision de dissoudre cette unité a été annoncée mardi à Gemena par une mission de l’Inspection provinciale de la police dépêchée sur place. La société civile se plaint du comportement des éléments du GMI. Ces derniers s’illustrent par des arrestations arbitraires et des bavures contre les paysans qu’ils sont censés protéger, affirme-t-elle.
Aux doléances de la société civile, s’ajoutent celles des autorités locales des districts du Nord et Sud-Ubangi. Ces policiers n’obéissent ni aux ordres des autorités locales ni à ceux du commandement de l’Inspection provinciale de la police nationale basée à Mbandaka, affirment ces autorités. C’est ainsi qu’après plusieurs rapports envoyés à sa hiérarchie, le général Léon Lukumbilo, Inspecteur provincial de la police, vient d’obtenir la dissolution de ces unités du GMI qui se référaient plus à Goma ou à Bukavu d’où viennent leurs salaires ainsi que les ordres.
Tous ces policiers sont désormais rappelés à Mbandaka. Ils seront ensuite redéployés dans le Tshuapa où ils renforceront les effectifs de la police, indique le général Lukumbilo.
