Les travaux en plénière de cette assemblée ont repris mardi, après le retour des 24 députés l’Alliance pour la majorité présidentielle (AMP). Ces derniers avaient séché cette institution pour protester contre ce qu’ils appelaient « la mauvaise harmonisation des listes des commissions ». De son côté, l’Union pour la nation (UN) se plaint des intimidations exercées sur certains de ses députés, rapporte radiookapi.net
Les députés provinciaux ont répondu présents à la séance de mardi malgré les menaces de boycott qui ont persisté jusqu’en début d’après midi.
Il a fallu l’implication et le dévouement du bureau de l’assemblée et des différents coordinateurs des groupes parlementaires pour parvenir au consensus. Depuis jeudi dernier, les députés n’ont pas accordé leurs vues autour de la constitution des commissions permanentes. Les membres de l’AMP avaient quitté la salle après avoir accusé le bureau de tripoter les listes pour confier la direction des commissions importantes à l’UN.
De son côté, l’UN avait dénoncé les cas d’intimidation et d’insécurité aux domiciles de ses membres. Cette situation a fait avorter la séance plénière convoquée lundi dernier.
Certains députés pointent un doigt accusateur sur l’autorité provinciale sans en apporter la moindre preuve.Grâce aux négociations du bureau, la plénière a repris mardi. Toutefois, la question des listes qui freinaient les travaux a été renvoyée à plus tard.
Pour Omer Mijimbu, président de l’assemblée provinciale, son souci majeur est de faire avancer les travaux, en attendant d’harmoniser les vues sur cette question des listes. Ainsi, les autres points à l’ordre du jour ont été vite traités avant celui des listes.