Des équipes de MAG, une ONG de déminage, sont à pied d’œuvre. Parallèlement, une commission mixte de l’armée et de la police est chargée d’identifier les endroits où se trouveraient les engins non explosés, rapporte radiookapi.net
Les roquettes non explosées devaient être détruites lundi après-midi, selon le coordinateur de l’ONG MAG, Gwenn Dubourthoumieu. Huit membres de cette organisation ont circulé ce lundi matin dans les rues de Mbandaka pour sensibiliser la population au danger que représentent ces engins. L’opération de nettoyage pourra s’étendre sur plusieurs jours, en raison de l’insuffisance des effectifs déployés sur le terrain, a dit le responsable de MAG. D’après lui, des munitions à grand danger doivent être déplacées pour être détruites dans la périphérie du camp Capitaine Ngashi. De leur côté, les habitants des lieux où étaient rassemblés les engins ramassés exprimaient une grande crainte et souhaitaient que les munitions soient évacuées sans attendre. Par ailleurs, quarante-huit heures après l’incendie de la poudrière du camp Capitaine Ngashi, les autorités poursuivent leur enquête pour déterminer la cause de l’incendie. Il pourrait s’agir d’un acte de sabotage, selon la 3e région militaire. Le dernier bilan de cette catastrophe, selon les autorités provinciales, fait état de trois morts et cinquante deux blessés.







