C’est l’une des conséquences de la grève observée depuis le début de la semaine par les agents de l’Ofida à ce poste frontalier. Comme leurs collègues d’autres régies financières (DGRAD et DGI), ces agents exigent le paiement de leur prime de rétrocession avant la reprise du travail, rapporte radiookapi.net
Ces camions appartiennent à des différentes compagnies étrangères. C’est depuis six jours qu’ils sont immobilisés à la frontière, du côté du territoire congolais. La plupart de ces véhicules transportent des concentrés du cuivre en provenance de Likasi et de Kolwezi. Destination : la Tanzanie et l’Afrique du Sud. Les chauffeurs de ces véhicules se plaignent déjà de mauvaises conditions de vie. Ils n’ont plus ni provisions, ni argent. Ils disent n’avoir pas accès aux installations sanitaires et à l’eau potable auprès des résidents de Kasumbalesa. Les visas de certains d’entre eux expirent déjà.
Un chauffeur tanzanien de la compagnie Flying Cargo affirme être tombé entre les mains de la police routière. Celle-ci lui aurait reproché d’avoir occasionné un embouteillage sur la nationale. Pour être libéré, il aurait déboursé 72 dollars et une somme de 10 500 fc d’amende sans aucun reçu. L’inspecteur de l’Ofida de ce poste frontalier se dit incapable de faire que ce soit. D’après lui, le syndicat n’a autorisé le service que pour des véhicules en provenance de la Zambie vers Lubumbashi, mais non l’inverse.
