Les menaces émanent, selon la source, des responsables locaux de l’ANR (Agence Nationale de Renseignements) de la DGM (Direction Général des Migrations), rapporte radiookapi.net
D’après les journalistes de ce média émettant de Gbadolite, ces deux services de l’Etat auraient mal digéré l’information donnée par Radio Liberté sur l’arrestation d’un Ouest africain. Trois membres de la rédaction reçoivent depuis une semaine des menaces des responsables de ces services, a affirmé le rédacteur en chef de cette radio, Peter Biako. Il s’agit du directeur de la radio, d’un journaliste et d’un stagiaire, a-t-il précisé. A la base, le reportage réalisé el mois dernier sur l’arrestation à la frontière Mobayi-Mbongo d’un ressortissant sierra léonais pour trafic de mitrailles. Cet homme d’affaires avait présenté des documents délivrés notamment par l’ANR et la DGM, l’autorisant à acheter les mitrailles. Les responsables de ces deux services auraient ainsi mal digéré d’avoir été cités dans cette affaire dans le reportage de Radio Liberté. « Les menaces ont commencé depuis le 28 juin dernier. Le responsable de l’ANR m’avait appelé au téléphone pour me dire qu’il ne fallait pas que le nom d’un service spécialisé de l’Etat comme le sien soit cité dans cette information. La menace a continué, il nous a mis en garde, disant que nous serons arrêtés », a souligné le rédacteur en chef de cette radio. Les autorités locales et la représentation de JED (Journaliste en danger), une ONG de défense et de la protection des journalistes) sont saisis.