Les conséquences de la grève des agents de l’Ofida (Office des douanes et accises) commencent à se faire sentir un peu partout à travers le pays. Le mouvement touche la quasi-totalité des postes frontaliers. A Bukavu par exemple, les opérateurs économiques sont sérieusement préoccupés, rapporte radiookapi.net
C’est un cri d’alarme que lancent ces opérateurs économiques. Depuis une semaine, des camions pleins de marchandises sont bloqués à la frontière. Une rareté des produits sur le marché de la province du Sud-Kivu est à craindre dans les prochains jours, préviennent-ils. Face à cette menace, la direction provinciale de la FEC (Fédération des entreprises du Congo) appelle le gouvernement à trouver une solution rapide à la grève des douaniers. « Ce qui nous dérange le plus ici, c’est que, ici, nous dépendons de pays limitrophes. Les chauffeurs de ces pays qui viennent ici ont des visas dont la durée est limitée : six ou sept jours. Qu’est-ce qu’ils vont devenir ? », a plaidé M. Mudekereza Namegabe, président de la FEC/ Sud-Kivu. Les pouvoirs publics doivent faire diligence pour éviter des conséquences économiques et sociales à cette province enclavée, a poursuivi la source. « Je vous assure que dans dix jours, un mois, vous allez commencer à sentir les conséquences de cette grève, il y aura rareté des produits et son corollaire, la hausse des prix », a prévenu l’homme d’affaires Mudekerza.