Un risque autant pour la RDC et que pour l’Afrique toute entière. Ce constat a été fait par les participants aux travaux d’évaluation de la revue annuelle du programme élargi de vaccination, à Lubumbashi, précise radiookapi.net
Ces travaux se sont tenus du 9 au 13 juillet 2007. Pour le représentant de l’OMS en RDC, Jean Baptiste Roungou, les acteurs de tous niveaux dans la mise en oeuvre des différentes stratégies de vaccination des enfants contre le polio virus sauvage doivent agir avec efficacité. « Dans l’Equateur, chaque mois, de nouveaux cas sont identifiés. Et la qualité, tant celle de la vaccination de routine que celle des vaccinations supplémentaires, ne répondait pas aux normes. C’est cet aspect que les participants ont épinglé. Si des efforts importants ne sont pas fournis, l’Equateur risque de devenir le réservoir de virus à partir duquel il sera exporté dans d’autres provinces de la République. Et si on ne fait pas attention, le monde risque de braquer les yeux sur la RDC et considérer qu’elle pourrait être un point de départ pour l’exportation du polio virus sauvage dans d’autres pays. »
Selon le responsable de l’OMS, les participants ont constaté cette situation en dépit des efforts fournis dans plusieurs provinces, sous l’impulsion du gouvernement. Ces efforts étaient situés dans le cadre de l’assainissement de la gestion des ressources allouées au programme élargi de vaccination. Pour Jean Baptiste Roungou, il faut que beaucoup plus d’efforts soient fournies en Equateur dans ce domaine.
