Le constat est de l’antenne provinciale de l’ONG Synergie de lutte contre les violences. Le déficit de structures judiciaires ne permet pas la prise en charge des victimes des violences sexuelles sur le plan juridique, ce qui entraîne en conséquence l’augmentation du fléau à Tshikapa, rapporte radiookapi.net
Au moins un cas de viol par jour est enregistré dans cette ville diamantifère. Mais les auteurs de ces actes restent souvent impunis, faute d’actions judiciaires. Pour Léon Mubikayi, coordonnateur provincial de Synergie contre les violences, cette situation favorise des arrangements à l’amiable. Allégation confirmée au parquet de Tshikapa. Cependant, les responsables de cette juridiction ont reconnu qu’ils sont saisis de plusieurs dossiers de viols. Ceux-ci n’aboutissent pas, d’après eux, parce que les parents des victimes et les victimes elles-mêmes refusent de coopérer avec la justice et préfèrent des arrangements à l’amiable avec les auteurs des viols