La police de roulage est mise en cause. Chaque motoclyste débourserait au moins 1000 fc, après négociation, et à chacune d’une dizaine de barrages érigés le long du tronçon, rapporte radiookapi.net
Le premier barrage est à Kalume ka nkuadi. Les autres, notamment à Zapo, Bena Leka, et Bakua Kasola. D’après leurs propres témoignages, les motocyclistes passent des heures de discussions avec la police pour négocier le montant à payer. Les tracasseries sont quotidiennes, quelles que soient la cargaison transportée et la nature des pièces exhibées. L’opération se fait aussi bien à l’aller qu’au retour. Témoignage d’une victime : « Après avoir présenté le document à chaque barrière, vous versez 1000 fc. Nous regrettons beaucoup. Lorsque nous nous acquittons de nos obligations, les documents que nous détenons devraient nous couvrir. Ce qui n’est pas le cas. Que les autorités nous débarrassent de toutes ces barrières ».
Contacté, le commissariat de la police de Dembe dont dépend cet axe routier reconnaît seulement l’existence de deux postes de la police de roulage. Il s’agit de postes de contrôle où les éléments placés exigent les documents nécessaires au mouvement des personnes et des biens. Cependant, le commissaire Simon Pierre Kalala ajoute qu’il a reçu une réquisition de la part des services de transport pour opérer sur ce même tronçon, long de 190 kilomètres. « Mais je ne sais pas où ils ont érigé leurs postes de contrôle », a noté le même responsable de la police de roulage.
Interrogé, le chef de division provinciale de transport, M Numbi Kalombo, a dit ne pas être saisi de ce dossier. Il a promis une investigation pour en savoir davantage.
