Trafic d’armes entre casques bleus et Fdlr, Human right watch insatisfaite des résultats de l’enquête

Cette ONG de défense des droits de l’homme a adressé une lettre au chef des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Jean-Marie Guéhenno. Il estime que l’enquête menée par l’OIOS (Office of Internal Oversight Services) était superficielle, rapporte radiookapi.net

Human Right watch se dit déçu des conclusions « superficielles » du rapport d’enquête. L’ONG de défense des droits de l’Homme reste critique sur l’enquête menée l’organisation internationale, l’OIOS. Elle déplore « le manque de transparence, la lenteur et le manque continue de responsabilité dans la réalisation de l’enquête ». « Nous sommes surtout inquiets du nombre limité des soldats impliqués dans ce trafic. Nous restons convaincus que plusieurs soldats ont été impliqués », a souligné l’ONG.

Human Rights Watch se dit consterné par les déclarations de Jean-Marie Guéhénno sur BBC, la radio britannique. Ce dernier a rejeté toute implication des casques bleus dans cette affaire. Le rapport de l’OIOS citait pourtant au moins un officier pakistanais dans ce trafic.

Human Right Watch reconnaît le rôle positif de la Monuc en RDC. Il exige néanmoins des sanctions contre les casques bleus qui auront commis des infractions. Elle exige aussi des enquêtes transparentes et rapides sur les infractions commises par ces soldats de la paix.

Pour rappel, une enquête indépendante a fait suite à des allégations sur l’implication des casques bleus pakistanais dans le trafic d’armes contre de l’or avec des combattants rwandais FDLR.