L’opération a commencé dimanche au site de Bunia. Chaque combattant reçoit un kit comprenant des matériels, et une allocation de retour avant le début, dans trois mois, du programme de réinsertion, rapporte radiookapi.net
Les kits sont composés de deux casseroles, d’une radio, de deux piles et d’une sacoche. Pour les ex-combattantes, s’ajoutent une paire de babouches, deux pagnes et deux sous-vêtements. Quant à l’allocation de retour remise par le PNUD, elle est de 50 USD comme première tranche. Certains ex-combattants ont boudé cette somme dans un premier temps, estimant qu’elle est insuffisante. Une ex-combattante, explique : « On nous a promis qu’on aura 100 USD. Arrivés ici, ils nous remettent 50 USD. Nous avons fait deux semaines ici et nous avons laissé nos enfants au village. Nous, nous mangeons ici. Que managent nos enfants ? Revenir ici dans trois mois pour chercher les 60 USD restants ? »rn rnSelon le responsable en charge des opérations de désarmement au bureau du PNUD en Ituri, Fidèle Dodja, plusieurs séances de sensibilisation ont été organisées au préalable pour expliquer aux ex-combattants que l’allocation de retour serait payée en deux tranches. « Ils ont été bien informés, et à tous les niveaux, y compris leurs leaders. Hier, on a encore expliqué la même chose, ils ont accepté. Il y a tout juste un petit groupe de dissidents qui poussent les autres à ne pas prendre. Les uns prennent, les autres ne prennent pas. On verra. S’ils ne prennent pas, nous allons garder l’argent jusqu’à ce qu’ils se décident à prendre », a-t-il rétorqué. La situation s’est néanmoins décantée dimanche même dans la soirée. Tous les ex-combattants ont fini par pendre les 50 USD comme première tranche de leur allocation.
