Ils accusent notamment le chef de collectivité de Rutuku ainsi que les services de sécurité et de perception de taxes. C’était jeudi au cours de l’assemblée générale du Comité des Pêcheurs du Lac Tanganika, COPELTA/Secteur Sud, rapporte radiookapi.net
Dédé Kapalanga Abedi, président du COPELTA , revient sur ces griefs. « Nous savons que le « Munyenga » ou tribut dans la collectivité de Rutuku est une obligation. Mais, il y a exagération. Il faut payer 10%. Si vous produisez 10 sacs de fretins, vous devez payer un sac. Puis nous devons du poisson au chef de localité et à la mère du chef de collectivité. De deux, les services de sécurité sont devenus des services de taxation : taxe d’accostage, taxe sur le tonnage… De trois, les services de taxation. Là, c’est la multiplicité des taxes. Nous disons d’accord pour payer les taxes mais nous demandons en retour de nous montrer la nomenclature. Ils se fâchent et nous parlent dans leur français, juste pour nous intimider. »
