Ce bilan a été présenté par le ministre de la santé au cours de la réunion du comité de crise de lutte contre l’épidémie. A l’issue de cette rencontre, l’OMS a sorti un communiqué, soulignant que les traitements au chloramphénicol et au métronidazole ainsi que la réhydratation a diminué le taux de mortalité de 40 à 18 %, rapporte radiookapi.net
D’après ce communiqué, selon la communauté, la mort d’un chef de localité et de son successeur en juin dernier a été le point de départ de l’épidémie. Ils sont morts des mêmes symptômes en l’espace d’une semaine. Les premiers cas enregistrés proviennent des personnes présentes aux funérailles. Elles ont toutes succombé 2 à 3 jours après.
L’épidémie s’est rapidement propagée, faisant de nombreuses victimes. La même source signale la mort de plusieurs animaux en avril dernier. Le ministère central de la santé note que la plupart des malades enregistrés présentent comme symptômes une forte fièvre, des céphalées, la diarrhée et des coliques abdominales avec vomissements. Et elles meurent souvent de déshydratation.
Un comité de crise mis en place localement renforce la sensibilisation de la population sur les mesures d’hygiène à respecter pour éviter la contagion. Enfin, des prélèvements d’échantillons de selles et de sang ont été expédiés à des laboratoires à Kinshasa, à Franceville, au Gabon, et à Atlanta, aux Etats-unis, pour rechercher l’origine de cette épidémie.