La société civile de ce territoire situé à 80 kilomètres au sud-est de Mbuji Mayi s’insurge contre les arrestations arbitraires dont la population est victime. Après sa visite à la prison centrale de Ngandajika, le président de la société civile a pu constaté plusieurs irrégularités dans cette institution carcérale, rapporte radiookapi.net
Selon la société civile, plusieurs détenus payent des amendes transactionnelles sans toutefois bénéficier de leur acquittement. Le président de la société civile attribue cette pratique à l’absence prolongée du magistrat sur place. Ce qui préjudicie les détenus.
L’abbé Vincent Lukoji, président de la société civile, réclame l’installation d’un tribunal de paix dans la cité. « Ce substitut ne réside même pas à Ngandajika. Les amendes commencent généralement à partir de 100 USD et au delà. Dès qu’il a de l’argent en main, il se rend à Mwene Ditu et il y a des gens qui restent en prison avec des causes déjà jugées, tranchées. Ils ont payé même les amendes transactionnelles, mais ils restent en prison. Il y a au moins 5 cas comme ça. Ils continuent de rester en prison parce que le substitut est absent. Ils doivent attendre là-bas jusqu’à son retour. »
Le premier substitut du procureur rejette toutes ces accusations. Le magistrat Bukasa Dijimba explique que l’amende transactionnelle constitue une peine. On ne peut pas demander les deux à la fois. Il exige que des preuves lui soient apportées.








