Vitalie Lubuma, chef d’antenne du Fonds des Nations Unies pour la Population dans le Bas Congo, a donné ces statistiques à Matadi. C’était au terme de l’atelier de formation des prestataires des soins pour la prise en charge medico-sanitaire des victimes des violences sexuelles, rapporte radiookapi.net
Le chef d’antenne du Fnuap a précisé que la collecte des données s’améliore dans la province. Selon Vitalie Lubuma, les parents ont le devoir de dénoncer les responsables de ces actes pour que l’impunité cesse avec les auteurs de violences sexuelles. « Vous savez que les violences sexuelles au niveau de la province du Bas Congo restent toujours timidement déclarées. Mais, au fur et à mesure que nous sommes entrain de faire les plaidoyers dans des sites qui ont été retenus, la collecte des données s’améliore petit à petit. Et de plus en plus de cas sont déclarées. Au niveau statistiques, il y a un léger changement effectivement. Au mois de mai, nous étions à 206 cas. Pour le moment, nous sommes dans les 400. Il y a quand même un changement pace que, au début du mois de mai, nous n’avions que 2 sites ou 3 qui reportaient les données. Maintenant, il faut ajouter Luozi, Tshela. Nous demandons aux parents de pouvoir dénoncer. Et s’ils veulent aussi porter plainte, on doit les assister. »