Le PNUD est satisfait du bilan de la troisième et dernière phase du PNDDR (Programme National de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion) dont l’ultimatum est arrivé à terme jeudi dernier à minuit, rapporte radiookapi.net
A l’expiration de l’ultimatum, au moins 1800 combattants ont été démobilisés et plus de 1600 armes récupérées dans cette opération en Ituri. Le conseiller principal du PNUD à Kinshasa, Gustave Gonzalez, salue ce résultat qui, s’après lui, est conforme aux premières estimations faites. Du côté du gouvernement, la vice-ministre de la Défense a pour sa part indiqué que les miliciens qui ne se sont pas fait démobilisés dans le délai seront désormais désarmés par force. « Etant donne que nous avions d’abord repoussé de 15 jours l’échéance, puis de 3 jours, ceux qui n’ont pas respecté l’ultimatum seront considérés comme des hors-la-loi, par conséquent, ils seront désarmés par force », a déclaré Mme Yvonne Yamulemye.
En revanche, le réseau Haki na Amani, une ONG locale de la défense de droist de l’homme, juge négatif le bilan de toutes les trois phases du PNDDR, au regard, selon ses responsables, des armes qui circulent encore entre les mains des populations civiles.
