Le bourgmestre de la commune de Lukolela a contraint les vendeurs du marché Pont Kwilu à payer 17 500 FC avant d’occuper un nouvel étalage. Cette décision a été contestée par ces vendeurs ainsi que par le bureau d’études et de contrôle de ces travaux de construction, rapporte radiookapi.net
Le bourgmestre de cette commune affirme avoir enregistré tous les vendeurs de ce marché avant le démarrage des travaux. Il précise en outre que ces vendeurs ont bénéficié, avec l’accord de la Banque mondiale, d’une somme de 1 USD par jour pour leur survie. Cette faveur durera toute la période de la construction de ce marché moderne. A ce sujet, le bureau d’études et de contrôle de ces travaux a lancé un communiqué interdisant à tout vendeur à ne pas souscrire à n’importe quelle condition, qu’elle qu’en soit l’origine, pour l’occupation des étalages dans ce nouveau marché. Les seules souscriptions autorisées étant les taxes exigées par l’Etat. C’est ce communiqué qui a poussé ces vendeurs à retourner à la commune pour réclamer l’argent qu’ils avaient déjà payé.
De son coté, le bourgmestre de la commune de Lukolela, Benjamin Bitaboro dit n’avoir pas été entendu par la partie qui construit le marché. Il indique que c’est la raison pour laquelle il fait payer ces étalages aux vendeurs pour satisfaire tous ceux qui n’ont pas été enregistrés, mais dont leurs restaurants, boutiques et pharmacies ont été détruits. Selon lui, ces sommes d’argent serviront à leur construire des kiosques et petites maisons de commerce.
Pour rappel, ces vendeurs ont été déplacés momentanément du marché Pont Kwilu en vue de reconstruire un marché plus moderne.
