Les infirmiers et le personnel paramédical du secteur public se sont dirigés lundi à l’Assemblée provinciale pour présenter leurs revendications. Ils réclament le payement de la prime de risque et le complément de leurs salaires, soit les 12.000 FC (25 USD) octroyé à tous les agents de l’Etat, rapporte radiookapi.net
Le vice président de l’Assemblée provinciale leur a déclaré que son institution allait examiner cette question. Entre-temps, ces manifestations ont décidé de poursuivre la grève amorcée la semaine dernière.
L’hôpital de référence de la commune de la Kenya n’a pas reçu un coup de torchon depuis la semaine passée. Il règne un calme de cathédrale. Les lits sont abandonnés et en désordre et les couloirs presque vides. Les quelques personnes rencontrées sont les médecins. Ils assurent un service minimum.
Seuls 12 lits sur 55 sont occupés par des malades. Les autres ont été priés de quitter l’hôpital devant le manque du personnel soignant. C’est le cas de ce garde malade trouvé entrain d’emballer les effets de son frère. « Je garde mon frère qui est très malade. Cela fait une semaine que nous sommes ici. Il n’est même pas soigné. Les médecins de cet hôpital m’ont signifié que je devrais quitter l’hôpital. A présent nous sommes obligés d’aller nous débrouiller ailleurs. Ils nous proposent de l’emmener suivre les soins même ailleurs. »rn rnLe seul centre de traitement de Choléra de Lubumbashi se trouve à quelques mètres de l’hôpital. 130 malades y sont internés. Les 10 médecins se disent débordés. Avec ce mouvement de grève, la vie de ces malades est en danger
