L’ONG « Innovation et Formation pour le Développement et la Paix », IFDP, a organisé un atelier de 2 jours. L’objectif était de rappeler aux journalistes et aux médias leur rôle dans la sensibilisation de la population sur le danger de la circulation des armes légères et de petit calibre, constate radiookapi.net
L’organisateur de cet atelier a estimé que l’intervention des médias à travers les différents programmes radiodiffusés peut contribuer sensiblement à la baisse de la circulation d’armes dans la sous région des Grands Lacs.
L’IFDP est parti du constat de la persistance de l’insécurité dans l’Est du pays, des bandes armées, des voleurs à mains armées et des rébellions à répétition. Selon l’ONG, ces phénomènes sont favorisés par la circulation d’armes légères.
Pour Baptiste Bagula, coordonnateur de l’IFDP, l’intervention des médias s’avère nécessaire pour freiner ce cycle de violence. « Les journalistes et les médias constituent le 4e pouvoir, donc une force. Les médias sont écoutés. Ils sont capables de sensibiliser et mobiliser les populations, de former une certaine opinion. Il fallait donc les outiller spécialement sur la question des armes légères, étant une problématique concernant pratiquement tout le monde. »
Pour les participants, journalistes et autres, il est essentiel qu’ils soient équipés en cette matière. « Comme journalistes, nous attendons de cet atelier, un renforcement des capacités, afin d’arriver à avoir des connaissances qui nous permettent de produire des émissions, des flashes éducatifs, d’amener la population à s’impliquer pour combattre la circulation de ces armes légères. »
Tant les organisateurs que les participants sont convaincus qu’à défaut d’éliminer totalement ce trafic d’armes légères, il convient au moins de le dénoncer.
