Le Haut commissariat pour les réfugiés organise depuis mercredi dernier un séminaire d’une semaine à l’intention de députés provinciaux, de membres du gouvernorat et de la société civile sur la prise en charge et la protection de personnes relevant de son mandat, en collaboration avec la Monuc, rapporte radiookapi.net
Bamba Tane Mahamane, chef de bureau du HCR/ Province Orientale, estime que les députés, les activistes des droits de l’homme sont plus prêts de la population (les uns appellent cette population électeurs, les autres la considèrent comme des bénéficiaires). La sensibilisation de ces autorités permettrait de mieux servir les demandeurs d’asile, les réfugiés, les rapatriés et les déplacés. Pour ce faire, M. Bamaba pense qu’une concertation est nécessaire avec les autorités afin que « les termes soient clairs pour tout le monde ». La tâche de ces hommes sera de multiplier les messages et d’informer les populations sur les droits et obligations des réfugiés et des rapatriés ainsi que sur le mandat du HCR, ajoute-t-il. « Il faut que ces autorités comprennent le sens du mandat du HCR pour qu’à leur tour, elles puissent mieux expliquer à leur base, et beaucoup de populations seront ainsi informées », conclut M. Bamba.
Pour rappel, le même séminaire a été organisé en juin dernier à l’intention des bourgmestres de six communes de Kisangani, des administrateurs de territoire et de district de la Tshopo, du Bas-Uélé et Haut-Uélé ainsi que de tous les chefs de division provinciaux.
