Le gouvernement fait de son mieux pour combattre les violences sexuelles, selon le ministre des Droits humains. Eugène Lokua Ilowaloma l’a déclaré samedi à Kinshasa, devant la presse, rapporte radiookapi.net
A titre d’exemple, le ministre a cité le procès de Songo Mboyo et celui de Bongandanga. Ces deux cas traduisent, d’après lui, la volonté de la RDC de sanctionner les auteurs des crimes commis. « S’il est vrai que la situation des droits de l’homme en République Démocratique du Congo, pays post-conflit, demeure quelque peu préoccupante, particulièrement dans l’Est, les juridictions militaires ont plus d’une fois condamné, sous la qualification de crimes contre l’humanité, les auteurs des actes de violences sexuelles », a affirmé le ministre des Droits de l’homme. Et de poursuivre : « Il sied de souligner la tenue de plusieurs procès au quotidien par les cours et tribunaux à Kinshasa comme en provinces, avec l’encadrement des victimes par l’initiative conjointe de Lutte contre les violences sexuelles ».
Toutefois, Eugène Lokwa reconnaît que ce combat est handicapé, “notamment” par la non dénonciation par des criminels par peur de stigmatisation et de représailles. « Le gouvernement a inscrit la lutte contre l’impunité parmi les axes prioritaires de son programme d’action », a-t-il conclu.
