L’opération entre dans sa deuxième semaine. Les mesures frappent la commune de Lubumbashi où sont concentrées l’essentiel d’activités commerciales de la ville, rapporte radiookapi.net
Kiosques, boutiques, cabines téléphoniques et autres bâtisses érigés sur les servitudes sont rasés à l’aide de bulldozers. Les propriétaires accusent la mairie de Lubumbashi d’appliquer la politique de deux poids deux mesures. Ils dénoncent le fait que sur les avenues du 30 juin, Mobutu et Lomami, certaines constructions ou érections ont été épargnées, alors qu’elles auraient dû subir le même sort. « C’est de l’injustice », crie une dame dont le kiosque a été démoli.
Le bourgmestre de la commune qui supervise l’opération dans sa municipalité, M. Oscar Sanguza, s’en défend. D’après lui, les propriétaires des bâtisses et échoppes ciblées qui manifestent leur bonne foi, bénéficient d’un délai de grâce pour leur permettre de dégager du lieu des objets de valeur avant le passage des engins. « Nous leur accordons 24 heures. S’ils ne s’exécutent pas dans ce délai, les machines passent dessus sans autre forme de procès », a fait savoir le bourgmestre de Lubumbashi. Après le passage des bulldozers, la brigade de démolition emporte tout, a ajouté Oscar Sanguza.
