C’est depuis 10 jours qu’une bonne partie de la ville de Lubumbashi est dans le noir. D’après les responsables de la SNEL/ Katanga, un accident de travail survenu le 27 janvier dernier dans une cabine a causé d’importants dégâts privant plusieurs quartiers de courant électrique. Y compris le quartier industriel où sont concentrées plusieurs usines de la capitale du cuivre, rapporte radiookapi.net
Les opérateurs économiques dénoncent cette coupure qui, pour eux, leur cause des manques à gagner importants.
A une entreprise brassicole de place, par exemple, la production a diminué de 50 % selon le directeur administratif. De 22 à 25. 000 casiers par jour, la production est passée à environs 7 100 par jour actuellement. Il précise encore que depuis le 27 janvier dernier son entreprise consomme entre 10 et 14 000 litres de mazout par jour pour faire fonctionner la chaudière. rnD’autres opérateurs économiques ne cachent pas leur ras-le-bol. Ils fustigent en même temps l’attitude de la Société nationale d’électricité qu’ils accusent de ne pas respecter le contrat. L’un d’eux déclare : « Nous sommes liés avec la SNEL par un contrat. Qui dit contrat c’est à dire de part et d’autre on doit respecter les clauses mais on constate que la SNEL ne respecte pas le contrat c’est à dire ne nous fournit pas du courant en permanence tel que c’était prescrit dans le contrats qui nous lie avec lui, en principe on devrait être dédommagé à chaque fois parce que ça pèse sur notre trésorerie ».
Le manque d’électricité oblige d’autres entreprises à fonctionner au ralenti. C’est le cas des établissements qui fabriquent du pain. D’autres ont a mis la clé sous le paillasson. On peut lire sur une porte cette affiche en grand : “A tous nos clients, veuillez nous excuser pour la coupure de la SNEL”