La sécurité n’est pas encore effective au Nord-Kivu malgré les résolutions de la Conférence de Goma,a constaté samedi le professeur Walter Kalin, représentant du secrétaire général de l’Onu pour les droits de l’homme. Ce qui est loin de favoriser le retour dans leurs milieux des personnes déplacées, a-t-il indiqué à radiookapi.net
Pour le Professeur Kalin, il reste donc, beaucoup à faire pour mettre en exécution les résolutions de Goma. Il a dû faire ce constat après la visite samedi même de trois camps de déplacés internes, don’t celui de Mugunga, à une dizaine de kilomètres au sud de Goma. Selon lui, près de 40 mille déplacés doutent de la sécurité dans leurs localités d’origine et préfèrent, ainsi, rester dans le site, malgré la souffrance.
rn« Il y a des problèmes importants de santé et e nourriture. Il faut tout faire pour mettre en oeuvre les accords de Goma », a-t-il déclaré. « Je viens de parler avec une femme qui a quitté sa maison après la Conférence de Goma, parce que la maison a été attaquée, et elle a perdu les membres de famille. C’est quand même inquiétant de voir que malgré le processus politique, la sécurité n’est pas encore rétablie », a poursuivi le Professeur Kalin.
Pour le moment, a-t-il conclu, tout retour de déplacés dans leurs milieux d’origine serait prématuré. « Ma tâche, c’est de faire le plaidoyer pour que les droits humains de déplacés soient protégés, je suis là pour mener un dialogue avec le gouvernement, aussi c’est la tâche de la communauté internationale de renforcer l’assistance aux déplacés. »








