Léon Kengo wa Dondo
Le président du Sénat a, dans son discours inaugural de la session ordinaire de la chambre haute du parlement, désapprouvé la situation sécuritaire du pays, notamment au Kivu et au Bas-Congo, rapporte radiookapi.net
Pour Léon Kengo wa Dondo, après les élections et la conférence sur la paix de Goma, on ne devait plus s’attendre à ce genre d’événements malheureux. Ainsi, le président du Sénat a fait allusion au regain de la violence au Nord Kivu où les groupes armés continuent à violer l’acte d’engagement de Goma ainsi qu’aux troubles au Bas-Congo. C’est pourquoi, a-t-il déclaré, les matières à traiter au cours de cette session dépendront plus de l’actualité du pays.
A ce sujet, le 1er vice-président du Sénat a expliqué les trois matières attendues d’urgence à cette session. « L’actualité est émaillée malheureusement de beaucoup d’incidents. Vous avez tout ce qui se passe à l’Est du pays. Donc, nous devons essayer de faire sortir tout ce qui met en danger le fonctionnement normal des institutions. Il faut que le gouvernement prenne à bras le corps les véritables problèmes pour apporter des solutions durables », a déclaré Edouard Mokolo wa Pombo.
Pour lui, la session qui s’ouvre est très importante car elle permettra l’examen de trois lois sur la décentralisation. Il s’agit, a-t-il poursuivi, d’abord de la loi concernant le statut, l’organisation et le fonctionnement des provinces, ensuite de la loi sur les modalités de fonctionnement de la conférence des gouverneurs, enfin, la loi sur les propositions, l’organisation et le fonctionnement des entités territoriales décentralisées ainsi que les rapports des ces dernières avec le pouvoir central et les provinces.
