Lubumbashi : l'Ofida éclaircit le rôle du Bivac

En séjour à Lubumbashi, l’administrateur directeur technique de l’Ofida s’inscrit en faux contre les allégations de certains opérateurs économiques du Katanga qui estiment que l’installation du bureau Bivac dans la province cuprifère va accentuer la misère de la population puisqu’il y aura hausse des prix sur le marché. Pour David Kalande de l’Ofida, le Bivac ne perçoit aucune taxe. Son rôle se limite au contrôle à l’embarquement de la marchandise en provenance de l’extérieur, rapporte radiookapi.net

David Kalande, Administrateur directeur technique de l’Ofida : « le travail que fait Bivac a une importance dans la mesure où il nous permet de contrôler le prix et de pouvoir certifier ce prix. Ce qui, à coup sûr va augmenter sensiblement les recettes parce que nous savons que plus de 80% des marchandises qui sont déclarées ne le sont pas avec des factures exactes et avec des prix exacts. Le fait que Bivac fait son travail n’implique aucune taxe. Donc, Bivac ne provoque pas le paiement d’une taxe supplémentaire ou quelconque. Le vrai problème ce que les importateurs devraient dire à la population qu’en fait nous n’avons pas depuis longtemps fait notre travail comme il se devait. Maintenant, comme on nous demande de le faire ça doit avoir des implications sur les prix de produits. Mais avant cela, puisque les choses n’étaient pas faites correctement, quel a été l’avantage qu’on a accordé à la population alors qu’on déclarait avec des prix plus bas mais en disant qu’effectivement c’étaient de vrais prix. »