Cette question a été débattue mercredi au cours de la 3e session extraordinaire du conseil national du travail. Ces assises ont regroupé quelques représentants du gouvernement, de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), et ceux de l’intersyndical des travailleurs, constate radiookapi.net
Pour Michel Dungu, président du syndicat Action, la publication des emplois interdits aux étrangers pourra profiter aux Congolais. « Ce pays n’a que 22% d’emplois rémunérateurs. Et si le travail ne se retrouve pas pour canaliser l’avenir, eh ben, c’est pour rien qu’on est entrain de former les gens, c’est pour rien qu’on est entrain de continuer à faire de politiques sociales dans le pays. C’est ici que nous devons mettre à la disposition du gouvernement quelques textes et quelques réflexions pour mieux canaliser l’objectif majeur qui est la réduction du chômage. On ne le fait pas pour narguer les étrangers. Mais, c’est seulement pour dégager, au niveau national, des postes de travail qui sont compatibles avec les compétences que nous avons localement, pour les Congolais qui n’ont pas la possibilité de s’exprimer ailleurs. Ils vont le faire ici chez eux, au lieu de continuer à courir en Angola, à Brazzaville ou en Europe. C’est ça l’objectif global de cette liste. Le conseil nationale du travail est entrain de la faire pour créer cette aération afin que l’objectif majeur que se fixe le gouvernement – la réduction du chômage – soit palpable. »
