Cette dénonciation est contenue dans un document élaboré à l’issue d’un séminaire-atelier de trois jours organisé la semaine dernière sur le renforcement des capacités des droits et du leadership de la femme en Province Orientale. Ce mémorandum remis mardi au député national Pierre Hubert Moliso, recommande également l’application sévère de la nouvelle loi sur les violences sexuelles, rapporte radiookapi.net
Mme Albertine Likoke Lowaty-Lakose, porte-parole du collectif des ONG des femmes explique : « Nous, femmes de la Province Orientale et plus précisément de la ville de Kisangani, réuinies au sein de différentes associations féminines de la place, avons remarqué une recrudescence des violences sexuelles dans notre ville et dans notre province. C’est pourquoi dans notre mémorandum, nous avons relevé ce problème et avons demandé la prise en charge des victimes de violences sexuelles parce que sur le plan de la réinsertion sociale, ça pose un problème.»
Dans leur plaidoyer, les femmes demandent aussi la mise en application stricte de la loi sur les violences sexuelles. Car, toujours selon Mme Likoke, plusieurs cas sont instruits mais les décisions ne sont pas exécutées et les bourreaux s’échappent au niveau des institutions pénitentiaires alors que la loi existe.
