Kisangani : mort d'un jeune dans le cachot de la police, meurtre ou suicide ?

Le parquet de grande instance enquête sur les circonstances réelles du décès d’un jeune homme dans l’amigo de la police communale. Il y était détenu depuis deux jours pour tentative de viol. Selon le maire de la ville, la police communale parle d’une pendaison, alors que la population accuse les policiers de l’avoir passé à tabac, rapporte radiookapi.net

Le parquet devrait se prononcer prochainement sur cette question. Mardi, le décès de ce jeune homme a entraîné le pillage du bureau communal de Kisangani, et l’incendie d’une maison. 11 personnes, dont 8 policiers et trois civils, ont été blessées lors des accrochages entre civils et les policiers après la mort du jeune homme. Quelques arrestations ont été également opérées parmi les civils. Pour l’instant, le calme est revenu dans la commune Kisangani.