Le Meka de maïs, une mesure locale de 2 kilo et demi, se vend ce dimanche à 3 000FC au lieu des 700FC fixés officiellement. Cette hausse intervient quelques jours après la mesure prise par le gouvernement provincial de libéraliser la vente de ce produit. Ce dernier accuse la SNCC de favoriser cette situation, rapporte radiookapi.net
Selon le ministre provincial du développement rural, en retirant la police des dépôts de vente, les autorités ont demandé à la Fec de fixer les prix, et à la word SNCC de multiplier les rotations pour créer l’abondance. Denis Mayi Musangana constate que la Fec a déjà fixé les prix du Meka à 1 100 FC, et attend son application à l’arrivée des wagons. Quant à la SNCC, regrette-t-il, elle n’a opéré aucune rotation de transport de maïs depuis. Et, d’après le ministre, la rupture de stock a favorisé les spéculateurs. Aujourd’hui, ils revendent ce produit à partir de chez eux à 3 000 FC le Meka de maïs, et à 800 FC la même mesure de farine de manioc qui se vendait 350FC il y a une semaine.
Le directeur de la région nord de la SNCC confirme que des dispositions ont été prises pour régulariser les rotations de sa société. Alfred Mato ajoute que 10 wagons sont déjà arrivées et seront déchargées à partir de lundi. Toutefois, il rappelle les difficultés de la SNCC dû à l’Etat de son matériel roulant. En attendant, le président provincial de la Fec invite les opérateurs économiques à revenir à la raison.