Kinshasa: contrôle de vignettes et assurance, transport en commun difficile

Transport en commun

Transport en commun

Ce contrôle est fait depuis ce matin par la Sonas et la Police spéciale de roulage. La police militaire contrôle les véhicules des civiles conduits par des militaires. Ce contrôle est initié après un mois de sursis accordé aux propriétaires des véhicules par la Sonas. radiookapi.net a sillonné quelques artères de Kinshasa.

Les grandes artères de la capitale sont restées fluides ce lundi. Pas d’embouteillage comme il est de coutume surtout le lundi. Les grands carrefours où nous sommes passés sont quasiment vides, ce qui rend le transport en commun difficile. Et pour cause, plusieurs propriétaires des véhicules non en règle avec la Sonas et l’hôtel de ville ont préféré garder leurs véhicules chez eux pour éviter le contrôle. La Sonas a repris avec ses bouclages ce lundi et a installé dans tous les carrefours des agences pour les automobilistes non encore en règle. Ceux qui osent rouler sans ces deux documents exigés par l’autorité urbaine et la Sonas, à savoir la vignette 2005 et la police d’assurance 2008, voient leurs véhicules conduits et retenus à la fourrière installée au camp Kokolo jusqu’à la régularisation de leur situation et au payement des amendes.

Agents de la Sonas, policiers et police militaire, tous sur terrainrnIls étaient déployés sur les grandes routes de Kinshasa. Les agents de la Société nationale d’assurance, les policiers de roulages et ceux de la police militaire.
Ils sont descendu sur terrain pour vérifier si les automobilistes sont en règles avec la police d’assurance 2008 et la vignette 2005. Les véhicules non en règles sont amenées et retenus à la fourrière.
Dépassé 24 heures, une amende de gardiennage est exigée et cela multiplié par le nombre des jours que l’automobile y passe.
Si des agents de la Sonas sont remarquables sur des grands axes de la capitale, par contre ils sont absents sur d’autres, comme à Mokali dans la commune de Kimbanseke ou sur la route Ciforzal dans la commune de Masina.
La Sonas elle, dit que pour que pour l’instant elle ne peut pas arriver partout. Le moment venu, affirme l’ADG de la Sonas, on s’ occupera de ces coins.