Parlement : les députés dénoncent l'arrêt des activités

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A 3 semaines de l’ouverture de la session parlementaire, les travaux dans les commissions et sous commissions évoluent différemment. Dans certains de ces organes techniques, les députés ou sénateurs tournent leurs pouces alors que dans d’autres, c’est l’analyse et l’harmonisation des textes. Entre temps, l’opposition parlementaire estime que les plénières se comptent au bout des doigts.

Hormis la séance d’ouverture, le Sénat compte deux plénières et l’Assemblée nationale une. Cette situation s’explique de diverses manières au palais du peuple. D’une part, la démission du gouvernement. Des matières requièrent l’avis de ce dernier ou la présence d’un ministre pour des explications. rnD’autre part les commissions ne sont pas encore prêtes à livrer leurs matières en plénière. Albert M’Peti, député national, déclare que, dans sa sous commission coopération internationale, à ce jour, aucune matière n’a été traitée. Pourtant, rajoute-t-il, ce ne sont pas les sujets qui manquent.

La plupart des parlementaires sont tournés vers la nomination du premier ministre. Entre temps, dans les commissions politiques, administratives et judiciaires des deux chambres du parlement, les membres s’activent pour produire des textes fins prêts.

L’opposition considère qu’avec la séparation du pouvoir la démission du gouvernement ne peut ralentir le travail du pouvoir législatif, d’autant plus que presque la moitié des matières retenues au calendrier des deux chambres peuvent être traitées sans l’implication du gouvernement.
A ce sujet, les bureaux des deux chambres comptent appliquer des méthodologies appropriées pour accélérer les travaux.