Pour le Bureau international catholique pour l’enfance, Bice, ces cas ont été enregistrés depuis le début cette année par cette organisation de la protection de l’enfant. Comparativement à la même période l’année dernière, ce nombre représente une hausse de plus de 105%. Il s’agit de cas des filles de moins de 18 ans, dont la plupart sont enceintes de leurs bourreaux, rapporte radiookapi.net
La victime la moins âgée a 3 ans et 4 mois et la plus âgée 17 ans et demi. Elles sont au total 153 à ces jours. Comparativement à la même période, mais l’année dernière, ce nombre représente une hausse de plus de 105% estime le Bureau international catholique pour l’enfance (Bice). Selon la chargée des filles abusées au Bice, cette année a une particularité. La majorité des victimes âgées entre 13 et 17 ans, sont enceintes de leurs bourreaux. Jemima Tshiala ajoute que ces grossesses sont dues pour la plupart à risque et mettent la vie de porteuses en danger. Le Bice justifie cette hausse de nombre de cas violences sexuelles par la prise de conscience des victimes et de leurs familles à dénoncer ces actes. Contrairement aux zones en conflit, les auteurs de ces viols au Kasaï Occidental sont des civils, en majorité les voisins et les parentés des victimes, affirme le Bice. Pendant que le nombre de cas des violences sexuelles prennent augmentent Kasai Occidental, l’Unicef arrête son appui aux centres de santé ciblés, en kit de prévention post exposition, s’inquiète le Bice .Ce kit a pour avantage de prévenir les affections comme le Vih et les grossesses pendant les 72 heures qui suivent le viol.
De leur coté, les responsable de l’Unicef parlent de l’épuisement du stock et attendent le prochain financement. Sur le terrain, cette rupture a déjà fait une victime, une jeune fille d’une dizaine d’années, décédée suite à une affection au Vih, il y a deux semaines.
