Bandundu-ville : l'inspection du travail et la Fec en controverse autour de la paie de novembre

Pour l’inspection du travail et de la prévoyance sociale, la paie dans les entreprises et établissements du secteur privé doit se faire sous sa supervision, question de s’assurer de l’application du nouveau SMIG. Ce que la Fédération des entreprises du Congo juge inadmissible. La FEC estime que l’application du Smig mettrait les opérateurs économiques en difficulté et les obligerait à suspendre le contrat de travail pour bon nombre de leurs employés, rapporte radiookapi.net

Les opérateurs économiques doivent tenir compte du nouveau Smig dans la paie du mois de novembre. C’est l’annonce faite ce mercredi 3 novembre 2008 par Séverin Atubisa, inspecteur urbain du travail et de la prévoyance sociale. C’était lors d’une séance de travail avec les responsables des entreprises de la place. Et, pour s’assurer de l’effectivité de cette décision, toute fiche de paie devra être contrôlée par l’inspection avant son exécution.
Pour M. Atubisa, ce contrôle permettra aussi de s’assurer de l’existence d’un contrat de travail pour chaque employé de son ressort.

De son coté, la Fec estime qu’aucun établissement de la ville n’est à même d’appliquer ce nouveau Smig pour l’ensemble de son personnel. Pour Pupu Nyoka, président provincial de la Fec/Bandundu, l’inspection doit tenir compte de la taille de ces entreprises. Il propose l’établissement d’un protocole d’accord entre le personnel et les employeurs, en tenant compte de la réalité économique de l’établissement .

Avec l’application du nouveau Smig, le travailleur moyen passe de 30 à 200 USD, et 3 entreprises de Bandundu-ville sont poursuivies pour n’avoir pas établi de contrat de travail pour leurs employés.