Conseil supérieur de la magistrature : les travaux reprennent après plus de 10 ans de léthargie

prestation serment hauts magistrats

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Le coup d’envoi des travaux de la 1ère session de l’assemblée générale extraordinaire du Conseil supérieur de la magistrature a été donné lundi à Kinshasa, par son président et 1er président de la Cour suprême de justice, Roger Tinka Manyre. L’ordre du jour de la session comporte plusieurs points, notamment l’installation du Conseil supérieur de la magistrature, l’adoption de son règlement intérieur, l’installation de ses chambres disciplinaires, rapporte radiookapi.net

Les magistrats vont également examiner tous les problèmes récurrents à la justice congolaise durant six jours des travaux. Tous les maux qui rongent la justice congolaise seront examinés au cours de cette session, dont la corruption, les jugements iniques, les conditions de vie des magistrats, les promotions. Les problèmes sont légion.

Selon le ministre de la Justice, le gouvernement attend beaucoup du Conseil supérieur de la magistrature : « Le gouvernement lutte contre l’impunité et la corruption. C’est à la justice qu’il revient de prendre des actions répressives, et le droit d’interpeller des magistrats, afin qu’il s’appliquent eux-mêmes et sanctionnent les auteurs de corruption et les corrompus. »

Selon Tynka Manyre, premier président de la Cour suprême de justice, le Conseil supérieur de la magistrature était en veilleuse depuis plus de 10 ans. Maintenant qu’il renaît, tous les désordres doivent disparaître. « La session va énormément travailler. On va mettre de l’ordre dans tout ce qui était désordonné parce que le conseil supérieur a fait presque plus de 12 à 15 ans sans siéger. Tout les désordres que comportent les dossiers doivent disparaître. »

Les magistrats sont face à leur conscience et responsabilité pour que tout change. C’est la tolérance zéro en matière de la corruption.