Mbuji Mayi : l'insécurité renaît au sein de la Miba

Avec la cessation des activités observée depuis trois mois par la Société minière de Bakwanga, les voix s’élèvent pour décrier le vandalisme et autre forme d’insécurité. Des vols, pour l’instant, de moindre envergure, sont signalés aussi bien à la direction de la société qu’au polygone de la Miba, rapporte radiookapi.net.

Le spectre de l’insécurité qui renaît fait dire au président administrateur délégué de la Miba, que la meilleure sécurisation des biens de la Miba est celle qui est faite par les agents en activité.
Paul Kabongo Fuila s’inquiète : « La sécurité la plus efficace pour les installations au sein de la Miba, c’est l’activité. Quand il n’ y a pas d’activités, c’est très difficile d’assurer une sécurité comme il faut. Parce que, prenez le cas par exemple d’une usine qui est à l’arrêt ; quelqu’un peut arriver, et il coupe cent mètres de câbles, personne ne va s’en apercevoir. Quelqu’un peut prendre un disjoncteur, comme c’est à l’arrêt, vous ne savez pas le voir. Donc la sécurité des installations, quand il n’ y a pas d’activités, elle ne peut être garantie de façon optimale. Elle ne peut pas être bien faite, parce que c’est peut-être ceux qu’on met pour garder, qui, parfois n’est-ce pas, prennent ce qu’ils doivent garder. Il y a un risque et un risque très important quand il n’ y a pas d’activités.»rn rnContactés, les éléments de la police des mines déployés à la Miba affirment qu’ils font ce qu’ils peuvent pour sécuriser ces installations comprises dans une superficie de quarante cinq Kilomètres carrés, sur un périmètre de vingt-six Kilomètres.