Un bilan toujours pas très luisant pour la cinquantaine d’entreprises qui sont sous contrôle total de l’Etat. Ce sont, par contre, les sociétés où l’Etat est associé aux privés qui se comportent mieux. Leur part au budget de l’Etat est passé de 14 millions, en 2006, à 22 millions de dollars, en 2008. Selon, la ministre du portefeuilles, qui dresse ce bilan, la réforme dans ce secteur, au sens économique, débute en 2009, rapporte radiookapi.net
Selon Jeannine Mabunda, l’année 2008 aura fourni les lois permettant de transformer ces sociétés. Et le cas de la Minière de Bakwanga, Miba, à l’arrêt depuis un mois, ne laisse pas le gouvernement indifférent.
La ministre du portefeuille estime qu’il faut des sacrifices à tous les niveaux : « Il y a des sacrifices à faire par tout le monde. Les mandataires à la Miba ont un salaire de 33.000 USD. Aucun de PDG expatrié, que nous avons à l’Onatra, à la Rva ou à la Sncc, ne touche cette somme là. Donc, ce n’est pas acceptable, ce n’est pas discutable. Les gens qui volent à la Miba, sont-ils des agents de la Miba ? Sont-ils de gens extérieurs à la Miba ? C’est aux gestionnaires à nous donner la réponse. Nous devons changer. Il faut que le vol cesse à la Miba. Et donc, aujourd’hui, l’effondrement de la Miba, comme l’effondrement d’autres entreprises publiques, c’est quand même un résultat d’un héritage pour lequel nous avons des responsables. Il faut que le vol cesse à la Miba. Il faut que, quand les gens sont rattrapés, qu’ils aillent en justice, qu’ils ne soient pas libérés, comme c’a été le cas dernièrement parce que ça démotive les 5 400 autres travailleurs. »
