L’audience de ce lundi à la Cour pénale internationale dans l’affaire Thomas Lubanga revient sur l’audition du 2e témoin qui n’est autre que le père du premier témoin, cet ex-enfant soldat qui s’était rétracté lors de sa déposition. Dans l’entre-temps, du côté de la presse les difficultés se multiplient dans la couverture de ce premier procès du genre, rapporte radiookapi.net
Plus les jours passent, plus le nombre des journalistes accrédités à ce procès diminue. Ils étaient au départ une vingtaine, venus d’Europe, d’Afrique et d’ailleurs. Ils ne sont plus que cinq qui fréquent encore ce bâtiment de 11 étages de la CPI. Pour certains, l’essentiel des audiences de la première semaine a été fait, et pour les autres, ce sont les difficultés d’accès aux sources d’information sur place au tribunal qui découragent. En effet, depuis le début de ce procés le 26 janvier dernier, les journalistes n’ont pas accès à la salle d’audience. Ils suivent les dépositions derrière une baie vitrée et face à un écran de télévision où le tout est retransmis en direct.Ils écoutent les traductions des uns et des autres dans les langues de leur choix comme le français, le swahili et l’anglais au moyen des casques. Les visages des témoins sont cachés et les voix brouillées. Tout cela exige beaucoup d’attention de la part des hommes des médias. Autre problème qui complique la tâche des journalistes à ce procès, c’est, les fréquences d’audiences à huit clos décrétées par la cour en vue de protéger les témoins. Conséquence: certains journalistes perdent le fil conducteur des audiences, une fois celles-ci retransmises à nouveau en direct. Le service du greffe de la cour a toutefois promis d’apporter des solutions à ces problèmes.