Colline en amont de la cité de Nyanzale
Dans le territoire de Rutshuru, le nombre des déplacés fuyants les opérations conjointes FARDC-Armée rwandaise contre les FDLR ne fait qu’augmenter à Kibirizi, au nord ouest de Goma. Ces familles s’ajoutent à plus de 2 mille autres, déjà enregistrées. Les humanitaires indiquent que les besoins se font sentir, pour ces déplacés dépourvus des biens de ménage, et qui vivent dans un site de fortune créé par eux-mêmes, rapporte radiookapi.net
D’après les humanitaires qui ont effectué une mission dans cette zone, une partie de ces personnes provient des collines situées près de Wito, d’autres viennent de Manyanga, Kihala, Mirangi, dans le territoire de Walikale. Ces dernières vivent dans des sites spontanés de fortune créés depuis le début du mois en cours.
Les humanitaires ajoutent que ces familles déplacées vivent de leurs maigres moyens et sont dépourvues de biens de ménage. Ils affirment en outre qu’il est difficile pour les humanitaires d’accéder dans la zone en vue de définir les besoins et les réponses appropriées à apporter à ces familles. Ces dernières craignent l’insécurité et les opérations militaires en cours dans la région, un minimum de garantie de sécurité afin d’apporter une quelconque assistance.
On signale en outre le retour timide d’autres familles du groupement de Bukombo, au sud de Nyanzale. Ce retour est motivé, d’après les humanitaires, non seulement par le départ des Maï Maï Mongol pour le brassage mais aussi par la cessation des hostilités entre le CNDP et les FARDC dans cette zone.
