RDC: Nicolas Sarkozy souhaite s’adresser aux parlementaires congolais

Nicolas Sarkozy, chef d'Etat français

Nicolas Sarkozy, chef d'Etat français

Le programme de la visite à Kinshasa ce jeudi du président français Nicolas Sarkozy et sa suite sera déterminé par les autorités congolaises elles-mêmes, a précisé à radiookapi.net Pierre Jaquemot, ambassadeur de la France en République Démocratique du Congo. Cependant, d’après le diplomate français, le souhait de la France c’est que l’hôte du président Joseph Kabila puisse s’adresser devant toutes les deux chambres réunies du Parlement congolais au palais du peuple.

Pour l’ambassadeur Jaquemot, le président français vient témoigner son amitié au président Kabila et exprimer son soutien à sa politique et aux institutions issues des élections de 2006. Il sera accompagné de trois ministres et des représentants du patronat français du Medef.
Qui devra rencontrer Nicolas Sarkozy à Kinshasa ? A cette question, le diplomate français a indiqué qu’il appartient aux autorités congolaises qui accueillent le président français de le déterminer. « Le programme du président Sarkozy appartient aux autorités congolaises. Ce sont elles qui déterminent ce programme. Ce n’est pas nous, bien évidemment. Le président Sarkozy répond à une invitation qui lui est faite, et le protocole du gouvernement organise les différentes manifestations et convie le président Sarkozy à s’y rendre », a-t-il souligné. rnPierre Jaquemot d’ajouter : « L’important à nos yeux, c’est que le président Nicolas Sarkozy puisse s’exprimer devant les parlementaires, sénateurs et députés, dans un discours que nous jugeons important et qui sera le premier discours sur l’Afrique prononcé cette année par le chef de l’Etat. » Plus explicite l’ambassadeur poursuivra : « L’important, c’est la composition de l’auditoire qui sera présent au palais du peuple, le 26 au matin. Ensuite, l’organisation technique appartient aux autorités. C’est à elles de voir qui est là, qui, comment ? Pour nous, notre souhait qui est presque une exigence, ce que l’ensemble de parlementaires soit là. Le reste appartient à la décision des autorités. »