Ces combattants du groupe armé Shikito sont entrés officiellement mardi au centre de formation de Luberizi pour mixage accéléré. Selon le commandant de ce centre, 42 armes de guerre ont été récupérées. Cette opération marque le début de l’intégration rapide des combattants des groupes engagés dans le programme. D’autres combattants attendent d’être évacués mercredi, avant l’ouverture officielle du centre par le gouverneur du Sud Kivu, rapporte radiookapi.net
Ce premier groupe est constitué des combattants venus de Lemera, Lubarika, Katogota et Bwegera, en territoire d’Uvira. D’autres attendent encore dans les moyens plateaux, avant leur acheminement à Luberizi.
D’après les acteurs locaux de la plaine de la Ruzizi, ce processus d’intégration des combattants Maï-Maï est un pas en avant que vient de franchir le programme Amani au Sud Kivu. Beaucoup d’entre eux souhaitent que tous les groupes armés suivent l’exemple des Shikito. A Luberizi, les combattants auront deux semaines pour apprendre le maniement des armes ainsi que d’autres notions militaires de base.
Le commandant Maï-Maï Shikito s’est dit satisfait de ce processus qui vise à pacifier la région, secouée par des conflits armés. Il se dit toutefois préoccupé du manque de transport en vue d’évacuer les autres combattants cantonnés à Katogota.
Pour le commandant du centre, les dispositions ont été arrêtées pour la prise en charge en nourriture, logement et soins médicaux des combattants Maï-Maï. Ce mercredi, le gouverneur de province procèdera à l’ouverture officielle de ce centre à Luberizi.
