Déplacés à Ngungu
Des agglomérations à forte concentration humaine dans la chefferie de Wando, la plus vaste de trois chefferies du territoire de Dungu, ont besoin d’assistance. C’est ce qui justifie le cri d’alarme du chef de cette chefferie située à environ 800 kilomètres au nord-est de Kisangani à l’endroit des humanitaires. Constant Lungabe attire également l’attention de ces derniers sur les risques d’épidémies, notamment la propagation du vih/sida, à cause de la promiscuité et de ses conséquences, rapporte radiookapi.net
D’après Constant Lungabe, le village de Ngilima, à 45 kilomètres de Wando, abrite plus de 25 000 personnes. Dans la localité de Baeradi, située à 125 kilomètres du chef-lieu du territoire de Dungu, plus de 20 000 personnes vivent dans une grande promiscuité. Enfin, dans la localité de Bangadi, les déplacés n’ont aucune assistance.
Le chef de chefferie de Wando juge la situation très inquiétante et lance un S.O.S aux humanitaires. Il reconnaît toutefois que l’insécurité qui règne dans la région empêche toute intervention des humanitaires en faveur des personnes en difficulté. Les conditions sanitaires sont déplorables et les gens se débrouillent comme ils peuvent, souligne encore M. Lungabe.
La Caritas diocésaine de Dungu se dit consciente des limites de son action malgré sa bonne volonté, à cause justement de l’insécurité qui règne dans certains milieux. Néanmoins, l’abbé Kome pense que toutes ces questions sont à l’étude pour donner une réponse à cette crise.
